La dermatite du nageur est une affection cutanée passagère pouvant être à l’origine d’allergies. Cette affection généralement bénigne, même si la réaction est souvent violente.
La dermatite se manifeste aussitôt après la baignade par des picotements aux points de pénétration des larves. Peu après, apparaissent sur la peau de petites plaques rouges et des vésicules qui persistent cinq à quinze jours sans laisser de traces, mais qui peuvent provoquer des démangeaisons importantes. Ces éruptions sont localisées sur les parties du corps non couvertes par les maillots de bain.
A l’occasion d’une nouvelle exposition, les lésions peuvent être accentuées par une réaction d'hypersensibilité (phénomène d’allergie).
Pour lutter contre la dermatite du nageur, aucune mesure de protection individuelle destinée à empêcher la pénétration cutanée des larves n'a été réellement validée. L'utilisation d'un répulsif entrant dans la composition de certains produits anti-moustiques aurait une action contre les larves. Pour réduire les risques, la prise d’une douche après la baignade, le séchage vigoureux du corps avec une serviette après le bain diminuerait les risques. Il semble, en effet, que les larves restent quelque temps à la surface de la peau avant d’y pénétrer.
En cas d'apparition des symptômes de la dermatite des nageurs, il est conseillé de consulter un médecin ou de se rendre dans une pharmacie pour recevoir un traitement symptomatologique adapté : application locale de pommades anti-inflammatoire (dermocorticoïdes) ou, en cas de surinfection, d'acide fusidique. Ces traitements entraînent une régression rapide des lésions. La pause de glace sur les zones touchées, dès l'apparition des premiers signes, procure un soulagement immédiat.