Chaque résultat d’analyse est comparé aux seuils de qualité des critères microbiologiques figurant dans le tableau ci-après :
- l'eau est de bonne qualité lorsque les résultats sont inférieurs aux valeurs guides,
- l'eau est de qualité moyenne lorsque les résultats obtenus sont supérieurs aux valeurs guides mais restent inférieurs aux valeurs impératives,
- l'eau est de mauvaise qualité lorsque les résultats sont supérieurs aux valeurs impératives.
En cas de dépassement des valeurs
impératives, la baignade peut être
interdite par arrêté municipal
ou préfectoral. Une enquête
est dès lors menée pour rechercher
les causes de pollution de la zone de baignade.
* UFC : unité formant colonie
A l'issue de la saison,
un classement de chaque site de baignade est
établi à partir de l’ensemble
des résultats des prélèvements
effectués au cours de la saison. Ce
classement tient compte des 2 paramètres
microbiologiques suivants :
- Escherichia coli et entérocoques
intestinaux.
En fonction du pourcentage
de résultats d'analyse respectant les
valeurs guides et impératives fixées
par la directive 76/160/CEE pour ces 2 paramètres,
sont définies deux classes d’eaux
: les eaux conformes et les eaux non conformes.
Les eaux de baignade sont conformes si tous
les résultats demeurent inférieurs
aux valeurs impératives.
En France, le classement des eaux de baignade distingue 4 classes de qualité :
- les eaux « conformes » au niveau européen correspondent aux eaux de bonne qualité, catégorie A (respect des valeurs guides et impératives de la directive européenne) et aux eaux de qualité moyenne, catégorie B (respect des valeurs impératives) ;
- les eaux « non conformes » représentent les eaux momentanément polluées, catégorie C (entre 5 et 33% d'échantillons prélevés au cours d’une saison balnéaire ne sont pas conformes aux valeurs impératives) et les eaux de mauvaise qualité, catégorie D (plus de 33% d'échantillons sont non conformes aux valeurs impératives).